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ISBN : 978-2-36634-135-5 — auteur : Théo Varlet ; André Blandin — langue : français —format : 15x21 cm — nombre de pages : 200 — illustrations : sans.
Paru initialement en 1923, voici un réjouissant... et grinçant roman de science-fiction sur le thème de la machine à remonter le temps ! En 1917, lors de la Grande guerre, dans un coin perdu de Lorraine, à Port-sur-Seille, le lieutenant Marcel Renard et quelques soldats découvre une étrange machine abandonnée par un Anglais que l’on a prestement fusillé le prenant pour un espion, en 1914... Après quelques tâtonnements on découvre que l’engin permet de voyager dans le temps et qu’il peut en outre «faire suivre» un périmètre de dimension variable grâce à une manette spéciale qu’il faut absolument maintenir au niveau le plus bas possible. Ne sachant pas que son ordonnance a, en son absence, déréglé toutes les manettes qui lui tombaient sous la main, le lieutenant Renard engage une nouvelle démonstration pour savoir si la guerre sera terminée... en 1920. Et... une large portion du «périmètre» de la compagnie — les hommes, les bâtiments, les véhicules, les canons —, tout se retrouve projeté... aux portes de la cité de Valence dans l’Espagne du XIVe siècle, encore aux prises avec les Sarrasins et déjà sous l’emprise de la sainte Inquisition ! S’en suit un puissant choc des cultures entre la troupe de poilus, surarmée pour l’époque, mais prête à tout pour se distraire et «profiter» après trois années de guerre, les guerriers arabes de l’Emir qui s’allient avec eux, sans se formaliser, pour s’emparer à tout prix de Valence et les Valençais chrétiens, déboussolés et manoeuvrés par de machiavéliques religieux fanatiques, qui tentent d’y résister... Une fois la belle Valence tombée aux mains des Poilus et des Sarrasins, comment gouverner, faire face aux menaces d’invasion, intégrer les éléments du progrès, changer les mentalités, à six siècles d’intervalle ?..
Théo Varlet (1878-1938), né à Lille, poète, écrivain et traducteur. Il voyage énormément durant sa jeunesse entre 1898 et 1913 puis, après la guerre publie de nombreux romans (souvent fantastiques ou de SF) et recueils de poésie. Simultanément, il traduit en français les oeuvres de grands auteurs anglais (Kipling, Stevenson, Brontë, K. Jerome, Melville, Pearl Buck, etc.)
Un roman d’anticipation, sur fond de guerre 1914-18, qui mérite amplement d’être redécouvert de même que son auteur.