Des Ostensions en Limousin (études historiques sur ces solennités locales)

SBN : 978-2-8240-0802-8 — auteur : Pierre-René Maublanc — langue : français — format : 15x21 cm — nombre de pages : 152 — illustrations : en NB & en COULEUR.

Edité primitivement en 1876, c’est un des rares ouvrages qui s’intéressent à l’histoire des ostensions en Limousin, et qui est dû à la plume du Curé de l’église du Sacré-Cœur de Limoges.
« En cette année d’Ostension 1890, nous donnons une seconde édition de nos études historiques sur des solennités locales qui ne se célèbrent d’ordinaire que tous les sept ans dans notre Limousin. Sans nous exagérer le mérite de cette œuvre, nous avons cru devoir la repro­duire avec des nouvelles réflexions, pour contribuer à perpétuer dans notre province une dévotion significative et de nature à entretenir visiblement une très grande con­fiance en nos saints Patrons. En maintenant nos vieux usages, en manifestant, surtout à des époques régu­lièrement déterminées, des traditions chè­res à un pays, on répond à ce pieux conseil de saint Paul : Souvenez-vous de vos devanciers qui vous ont prêché la parole de Dieu, et, considérant qu’elle a été la fin de leur vie, imitez leur foi. Dans les siècles qui nous ont précédé, la solennité des Ostensions septennales a tou­jours été un réveil de la foi, un éclatant témoignage du peuple limousin en la puis­sante intercession de saint Martial et des autres bienheureux dont nos paroisses con­servent la mémoire et les noms.
Tous les sept ans, le dimanche de Quasi­modo, le diocèse de Limoges inaugure des fêtes qui lui sont particulières, du moins quant à la durée et à la manière de les célé­brer. [...] Ces fêtes, qui se nomment Ostensions des reliques, ou plus brièvement Ostensions, sont connues des Limousins comme une institution salutaire et pieuse. Cependant il est bon d’en faire connaître le motif, l’origine et l’esprit, ne serait-ce que pour édifier les nombreux étrangers qui sont venus se fixer à Limoges, et dans le département... » (extrait de la présentation, 2e édit., 1890).