Impossible de charger la disponibilité du service de retrait
Auteur : Jean Grimod — langue : français —format : 16x24 cm — nombre de pages : 200 — illustrations : en NB.
« Il n’existe peut-être pas au monde une histoire plus belle que celle de l’humble bergère de Domrémy qui sauva la France, voici plus de cinq siècles. Mais dans cette histoire qui sans cesse côtoie le merveilleux, où commence la légende ? Où cesse la vérité historique ? Gambetta l’a dit : « On ne touche pas à Jeanne d’Arc ». Cependant, les éditeurs du présent volume et le directeur de cette collection ont estimé que la parole pouvait être donnée à l’historien scrupuleux qui apporte, en la matière de la naissance et de la survie de Jeanne, une étonnante solution. Sans doute, cette solution a-t-elle déjà fait l’objet de précédentes études — qui ne connaît du moins de nom, Jeanne des Armoises ; qui ne connaît la thèse faisant de la Pucelle une demi-sœur du Roi Charles ? Mais ici, le secret de Jeanne est cerné grâce à de si troublants documents tirés des archives, que notre amour de l’histoire et notre désir de la voir évoquée dans sa vérité ont fait taire les scrupules qui pouvaient nous retenir devant le bouleversement d’une si belle tradition. Peut-on même parler de scrupules, alors que l’admirable figure de Jeanne la Pucelle, si elle nous apparaît ici sous un jour nouveau, n’en garde pas moins, dans l’esprit du travail de M. Grimod, cette auréole de pureté, d’héroïsme et de grandeur, qui attire invinciblement l’admiration de l’esprit le plus froid et l’affection du cœur le plus sec. Nous nous sommes donc décidés à publier cet ouvrage. Nous voulons espérer que le lecteur, lorsqu’il aura achevé l’étude « révolutionnaire » de M. Grimod, approuvera notre décision. Pourquoi cacher ce qui est peut-être la vérité ? » (Avant-propos de l’édition de 1952, collection Présence de l’Histoire, dirigée par André Castelot) Politiquement très incorrect aux yeux de l’establishment, cet essai de contre-histoire mérite pourtant d’être remis à disposition du public qui pourra éventuellement s’y forger une opinion. Cela au moment où justement l’intérêt, voire parfois l’idolâtrie, pour la Pucelle va de nouveau croissant...